Romain Stochl

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En marge d’un parcours classique et contemporain au Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon, Romain Stochl fait usage de la contrebasse dans différents projets, dont certains ne sont pas exclusivement musicaux et brassent simultanément textes, arts numériques et musique - notamment des créations scéniques autour de Léo Ferré, ou d’Une Saison en Enfer d’Arthur Rimbaud, avec la compagnie Les Derniers Hommes ; ou le spectacle Instants avec la compagnie Les Murmures du Crapaud.

Curieux -et gourmand- de toutes les situations musicales (de l’orchestre symphonique à l’expérience musicale en solitaire), et déterminé à privilégier la rencontre humaine, par-delà le cadre esthétique, il s’investit ces dernières années dans des projets qui ont pour traits communs la nécessité d’une part d’aléatoire, et la quête d’une forme personnelle d’écriture contemporaine : Le Grümophone (quartet de musiques improvisées et autres écritures - en écoute sur soundcloud), ou le duo Krüt (en compagnie de Simon Drouhin, homme-machine).

En parallèle -ou en oblique ?- il s’investit dans le répertoire du tango argentin traditionnel (Pugliese, Di Sarli) au sein du groupe féminin Cuarteto Taco Alto, dans l’univers de la chanson à textes au côté de Nico*, expérimente la pop/folk de chambre avec la chanteuse Tachka, et redécouvre Schubert (Le Chant des Esprits sur les Eaux) en accompagnant l’ensemble vocal grenoblois Stravaganza.

Titulaire du Diplôme d’État, il enseigne dans différentes structures en région Rhône-Alpes (conservatoires de Meylan, Fontaine, Sainte-Foy-lès-Lyon). Malgré sa mobilisation -également chronophage- par un dur labeur de compositeur autodidacte, il ne désespère pas de donner corps un jour à ce qui n’est pour l’instant qu’un vaste chantier sonore fantasmé (où l’on trouve pêle-mêle musique concrète, folklore finlandais, littératures diverses), et de s’initier au koto japonais.